Je suis très heureux de vous proposer aujourd'hui un travail inédit sur l'œuvre de Robert W. Chambers, et ce dans le plus pur esprit de l'ODS, à savoir celui de la passion.
Il y a de cela un peu plus d'une année, lors de l'une de nos fameuses soirées odésiennes, Christophe Thill me demande : " est-ce que tu serais d'accord pour me laisser les clefs de D&M, l'espace d'un numéro ? ". Une demande à laquelle je ne sais pas résister, ayant déjà délégué avec profit à Jacky Ferjault (L'Archéologue des Salles Obscures, L'Archéologue de la Mer Egée) ou à Claude Hermier (les deux tomes de l'Archéologue du Merveilleux).
J'ai rencontré Christophe Thill au hasard d'un surf sur internet, à la recherche de documents sur Lovecraft ; et j'ai découvert un passionné insatiable, s'investissant avec vertige dans les œuvres du Maître de Providence, disséquant avec délices les écrits de Chambers, traquant minutieusement tout ce qui concerne Godzilla et les vilains monstres japonais et vouant un culte sans partage à son quartier parisien, celui de la Bastille. Inutile de préciser que, bardé de tels atouts, et sachant manifester en toutes circonstances un solide sens de l'amitié et du partage, Christophe est rapidement devenu un odésien de premier rang. Membre du bureau de l'Association, il nous régale régulièrement de ses NBIQ (lire nouvelles bonnes idées quotidiennes)
qui pimentent la vie de l'équipe ; ne s'est-il pas par exemple mis en tête de réaliser un roman-photo odésien ? Projet jusqu'ici accueilli avec une réserve polie. Mais Christophe est têtu...
A titre anecdotique, je préciserai également que cet exercice sur le Roi en Jaune a permis à Christophe de découvrir la face cachée du fandom. Il m'avait annoncé le bouclage de son numéro pour avril 1998, réalisé une petite feuille publicitaire mentionnant le mois de mai 1998………. Et nous sommes en été 1999….. Ben oui, c'est comme cela ; on n'en finit plus de mettre la main sur de nouveaux documents indispensables ; on vous promet, toujours à la dernière minute des contributions inédites ; et je ne parle pas des illustrateurs qui, comme les poètes, n'ont aucune notion du temps qui passe.
C'est comme cela que le métier rentre ! ! ! ! !
Philippe Marlin
Juillet 1999