LES CELTES |
Jean-Pascal Percheron © En
1974, le 25 janvier, une suite de phénomènes inexpliqués ébranlèrent
la montagne dite « Table d’Arthur », au cœur du pays de
Galles ; une énorme explosion (audible à 100 km), suivie d’une
secousse qui fut enregistrée sur les sismographes d’Edimbourg. Les
habitants du village voisin, Llandrillo, aperçurent des disques rouges
autour de la montagne quelques heures précédant l’explosion. Devant
aucune sorte d’explication rationnelle, la nouvelle qui avait fait les
gros titres des journaux fut classée dans les phénomène
que la science ne peut pas expliquer. On
sait maintenant que les compteurs Geiger et les appareils à ultrasons
enregistrent des anomalies aux alentours des lieux de cultes de la
civilisation des mégalithes, ainsi que des lieux Celtes (Projet Dragon,
en Angleterre, 1977) Nos ancêtres avaient donc une connaissance du
tellurisme et de l’énergie terrestre que nous commençons à peine à
redécouvrir. Le
géologue du projet Dragon, le chercheur anglais Paul Mac-Cartney,
remarqua, que les principaux monuments de la religion celto mégalithique
se trouvaient près de failles tectoniques. Il en est de même à Carnac,
dans le Morbihan : les site est entouré de failles. Et il est prouvé
maintenant grâce aux travaux du chercheur Pierre Méraux que les
alignements de Carnac provoquent des perturbations dans le champ magnétique
terrestre. Les
Celtes connaissaient les pouvoirs des pierres levées, et particulièrement
la signification géophysique. Il est maintenant prouvé par des études récentes
que des effets piezo-électriques peuvent être induits par les mouvements
le long des failles tectoniques. Or, pendant le projet Dragon, les
chercheurs photographièrent les pierres du site de Kingstone, avec des
infrarouges. Les résultats furent surprenants : la pierre est entourée
d’une brume légère en sa partie supérieure et une sorte de bande
lumineuse. Un physicien de chez Kodak a examiné les négatifs :
mauvais développements, effet de chaleur diurne qui, emmagasinés dans la
pierre le jour se libèrerait la nuit, etc. Aucune explication n’a pu être
donnée. Ces effets se produisent toujours à l’aube, et pour le cas de
Kingstone, à trois dates différentes. Il
y aurait encore beaucoup de choses à dire sur les lieux de culte celte,
et sur les travaux du projet Dragon. Notamment à propos des ondes radios
anormales mises en évidence par l’ingénieur en électronique R.B.
Hale. Comment
les Celtes utilisaient ces centres d’énergie qui dégagent des lignes
de force et quels effets en tiraient-ils ? Il n’y a aucun moyen
objectif de le savoir. Mais on comprend pourquoi la religion chrétienne
interdit le culte « païen ». Et
un jour, même les Dieux abandonneront les Celtes. Sachant que les légions
de Crassus, qui hivernent dans l’Anjou, ont peine à trouver de quoi se
nourrir, les Vénètes et tous les autres peuples celtes de la confédération
se révoltent. Ils font prisonniers les émissaires romains et demandent
l’échange de leurs otages. Avec une audace qui le caractérise, César,
revenu en hâte, décide d’envahir la Bretagne, et pour cela il y aura
bataille navale. Les légions romaines n’ont pas de flotte. Il ordonne
d’en construire une. Et on sait la suite. Une victoire écrasante de César,
alors que tout était fait pour une victoire Vénète. Mais une fois de
plus, la chance servit le général romain. Et l’incurie celte acheva
cette bataille navale tragique pour l’indépendance de la Bretagne. Se
croyant trop sûrs de vaincre la flotte romaine, composée de vaisseaux de
piètre qualité, de marins novices, ils ne prévoient même pas d’armes
défensives. Et même le vent fut leur ennemi. Le
châtiment des peuples de la côte fut terrible. Jullian, se basant sur le
récit de Dion et d’Orose écrit : « Cette forte et
laborieuse nation des Vénètes, dont les origines et la puissance
remontaient aux hommes des dolmens, la plus ancienne et la plus originale
de la Gaule, s’effondra dans l’esclavage et la mort ». Quelques années plus tard, Vercingétorix tentera à nouveau de réunir les tribus celtes. On sait hélas comment la cruauté du vainqueur se répéta. |